Culture·Ecologie, Animaux·Ma vie et mes valeurs

« J’ai du mal à apprécier les romans sur la route » étape 3

Aujourd’hui, nouvelle étape dans notre balade au cœur des romans d’escapades!

dans la grande famille des récits animaliers, anthropomorphes ou savoureusement et simplement animaliers, j’évoque là la grande Rivière, watership down, les Animaux du Bois de quat’sous, quel est ton ressenti au sujet de ces romans dans lesquels les personnages cheminent pour trouver une terre où vivre sereinement ?

© marcello pettineo

Ces voyages-là ont encore une identité différente que les roadtrips plus classiques. Bien que les lieux soient tous différents lors de leur périple, on reste dans un environnement naturel et immersif, qui nous sort du quotidien et nous plonge dans un imaginaire très précis, avec des arbres, des collines, des rivières, vues par le prisme d’un animal. On a donc un lieu auquel se rattacher. De plus on découvre aussi toute une organisation, une société, ou une meute qui a ses règles, sa hiérarchie, des relations importantes et développées entre les personnages. Puisque ces relations seront importantes pour la suite des évènements, si un des lièvres tente de prendre le pouvoir, de devenir le chef de la horde etc. Et l’intrigue est toujours très forte, puisqu’il s’agit en général de survie. Survie face à une meute rivale, face à un environnement naturel ou encore face aux prédateurs et à l’Homme. Donc les trois aspects importants sont développés dans ces romans-là.

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Culture

« J’ai du mal à apprécier les romans sur la route » étape 2

Nous avions publié la semaine dernière un billet de blog avec ma maman sur notre réflexion par rapport aux roadtrips, ces romans dans lesquels il manque parfois quelque chose à mes yeux. J’ai du mal à les apprécier, à cause de l’équilibre lieu familier/intrigue prenante/personnages profonds qui n’est pas présent. Voici la liste des autres romans où je me suis fait cette réflexion.

Cinq semaines en ballon

©dormeuseduval

En général, j’adore les Jules Verne, mais j’ai tout de suite arrêté celui-ci à cause du racisme omniprésent. Jules Verne n’ayant jamais voyagé, ses récits se reposent sur une documentation précise mais aussi remplie de stéréotypes véhiculés à son époque. L’aspect très scientifique de ses romans qui peuvent empêcher de créer un lien avec les protagonistes + les cultures découvertes par le prisme des clichés racistes m’a empêché d’apprécier ce roman, au point de ne pas désirer le continuer. Les romans d’aventures du XIXe, sortes d’escapades routières, sont malheureusement parfois trop peu progressistes pour être lus avec plaisir.

James et la Grosse Pêche

© organic-boats, j. gratiot
© organic-boats, j. gratiot

C’est un des seuls Roald Dahl que je n’ai pas adoré. Pourtant c’est un auteur qui a marqué mon enfance (Matilda est le premier roman que j’ai lu toute seule, je pouvais passer des soirs à lire Le BGG ou Charlie et la Chocolaterie) mais James et la Grande Pêche ne m’a jamais vraiment intéressé. Peut-être parce que j’avais vu le film quelques années auparavant. Mais aussi probablement parce que c’est un des seuls roman jeunesse de l‘auteur où on ne découvre pas un lieu précis, la majorité de l’histoire se déroule dans les airs sur la pêche. Il n’empêche que les personnages sont très plaisants, excentriques, fidèles à l’univers de Roald Dahl. En revanche, il ne se passe pas tant de choses que ça sur une pêche volante, et on ne découvre pas beaucoup de lieux mémorables, ce qui m’avait laissé un sentiment d’incomplétude. 

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Culture·Ecologie, Animaux

Bambi: un roman contre l’antisémitisme

Ce n’est que le mois dernier que j’ai découvert par l’entremise d’une vidéo de France Culture que Bambi était, avant l’adaptation Disney de 1942, un roman de l’autrichien Félix Salten.

Grand ami de Théodore Herzl, le créateur du sionisme, et lui aussi d’origine juive, Félix Salten a écrit une série de romans mettant en scène des animaux, parmi lesquels figure Bambi (1923). On peut trouver dans les aventures du jeune chevreuil une allégorie contre l’antisémitisme: les chevreuils sont traqués par les chasseurs comme les juifs par leurs ennemis. C’est cette lecture du roman qui rendit le livre interdit à la montée du nazisme.

Heureusement il n’est rien arrivé à Salten qui s’est réfugié en Suisse, après avoir vendu les droits de Bambi à Disney. Celui-ci éclipsa les parties sombres du roman pour le présenter à un public plus jeune.

Découvrir tout cela m’a donc donné très envie de lire ce roman et de partager mon avis avec vous! 🙂

Bambi naît dans la forêt. Très curieux, il s’émerveille de tout ce qui l’entoure, joue avec ses cousins Gobo et Faline, et admire les plus âgés avec leurs longs bois sur la tête. Mais pourquoi doivent-ils se cacher dans les bois au lieu de gambader dans la prairie? Et qui sont ces individus qu’on ne nomme pas, avec leurs trois mains, dont une qui peut se révéler fatale ? Sous la menace perpétuelle de l’Homme, Bambi devra apprendre à écouter son instinct afin de survivre.

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